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C'est vraiment super la mondialisation de l'agroalimentaire.
La conséquence de la hausse des charges rappelle Gwénaël Brohan : « 2022 a été une bonne année. Mais l’hiver dernier, nous avons dû semer avec un engrais deux fois plus cher et nous sommes confrontés à une hausse de toutes nos charges, qu’il s’agisse des produits phytosanitaires, du matériel agricole ou du gasoil ».
Une hausse des charges à laquelle va s’ajouter, en Bretagne, une baisse des rendements - alors que la production de blé progresse au plan national par rapport à 2022 et à la moyenne des cinq dernières années […]. Faute d’une qualité suffisante, le blé breton ne pourra pas non plus être transformé par les meuniers. Et s’il sera valorisé pour l’alimentation animale avec un prix soutenu du fait du blocage des exportations ukrainiennes, Eureden s’attend à une perte de valorisation comprise entre 10 et 20 %, par rapport à une année moyenne, compte tenu de la baisse des rendements et du poids spécifique du grain.
En gros, tout ça pour nourrir des animaux d'élevages, très souvent intensifs. Youpi.
Un producteur de lait et une éleveuse de veaux travaillant sous contrat avec des multinationales de l’agroalimentaire, racontent l’envers du décor d’un système dont ils sont dépendants. Un récit signé Inès Léraud
En Bretagne, après les rivières contaminées par les déjections porcines, voici le boom de la méthanisation et l’ère des pollutions agro-industrielles.
Impressionnante liste des accidents depuis 2017…
Après des mois de procédure judiciaire et à quelques jours de l'audience, Cheritel abandonne ses poursuites contre Inès Léraud et Basta. Cette manoeuvre juridique est loin d'être un cas isolé. Chercheurs, agricultrices ou journalistes : en Bretagne, les pressions s'enchaînent lorsqu'il s'agit de briser l'omerta sur les pratiques de l'agro-industrie.
Super épisode !!