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C'est pas si mal de regarder les problèmes actuels au prisme des luttes sociales
- féminisme : si Smic à 2000€ pour tout le monde (on s'en fout de ce que peuvent accepter les patrons, c'est ce dont on a besoin), les inégalités financières diminueraient pas mal, c'est un bon début
- environnement : on a 3 ans, selon le Giec, pour agir, si on veut éviter une catastrophe trop difficile à gérer. Actuellement on est parti pour la "politique des petits pas" : un peu plus de subvention pour les initiatives qui vont dans le bon sens. Ça va pas assez vite, il y a toujours trop d'investissement dégueulasse (Total et ses pipelines…). « ArcelorMittal à Dunkerke c'est 25% des émissions de gaz à effet de serre industriel [en France j'imagine]. Face à l'urgence, on devrait exproprier ArcelorMittal ! Ça devrait être géré de façon collective ! Là on aurait un levier ! »
Le deuxième volet du rapport du GIEC se penche sur les impacts du réchauffement et sur l'adaptation qui devra en découler. Quelles étaient les conclusions du premier volet paru en août dernier ? Quels sont les enjeux politiques de ce sixième rapport du GIEC ?
Légèrement déprimant. Mais faut garder espoir et continuer à avancer !
Un chiffre que j'ai retenu : chaque fraction de degré compte.
« Prenons la canicule de juin 2019. Aujourd'hui, avec un réchauffement de 1,1 °C, elle a une probabilité de 1 chance sur 50. Chaque année on a 1 chance sur 50 d'avoir cette canicule. Avec un réchauffement de 1,5 °C, on passe à 1 chance sur 10. Un réchauffement de 2 °C on passe à 1 chance sur 4. 2 °C, c'est ce qu'on aura en 2050. 1 chance sur 4 c'est considérable. 46 °C dans le Languedoc-Roussillon […]. »
Mais y'a du bon. Un des grands enseignements de ce rapport, c'est que l'inertie, elle est pas tellement climatique qu'humaine. Le blocage, c'est nous.
JJ qui parle de l'Ille-et-Vilaine (d'où il est originaire). Si ça peut éveiller des consciences localement, c'est chouette. Mais la réponse à une crise mondiale comme ça, c'est pas qu'à l'échelle locale qu'il faut la prendre.
Un peu angoissant. Mais très bel article avec des sources fiables (chercheurs en climato).
« Ce qui est ironique, c’est que nous sommes l’un des pays les plus opposants dans les négociations climatiques et le pays le plus exposé aux impacts du changement climatique : la forêt est très sensible », note amèrement Tim Brodribb. Quel sera son avenir sur l’île-continent ?
« Finalement, nous avons peu de forêt à l’échelle de cet immense pays. Il y aura sans doute plus de savanes, prédit le chercheur. Mais il faut bien comprendre que la diminution de la forêt provoque des rétroactions très dangereuses : les arbres créent des nuages et l’évapotranspiration des forêts à proximité des grandes villes fait tomber un peu la température. De moins en moins de forêt, cela engendre des désastres. Il faut faire quelque chose assez vite pour réduire les émissions mondiales parce que cette année, c’est l’Australie, mais dans dix ans, ce sera peut-être la France. »
Tim Brodribb, biologiste.
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