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A 36 ans et après presque 17 ans d’une carrière que j’ose imaginer notable et un minimum respectable, je continue de vivre dans des studios de 20 à 25m², de compter à la fin de chaque mois, et d’angoisser pour mon avenir. Et ça n’est pas normal. Comme il est anormal de ne pas pouvoir prétendre à une simple chambre à coucher après toutes ces années.
Via les notes hebdo de MeTaL_PoU
(sur Medium)
Les aides à domicile passent de une à trois heures chez chaque bénéficiaire. Elles doivent arriver à l’heure convenue et ne partir qu’une fois la durée d’intervention programmée écoulée. Les trajets et les temps morts ponctuent leurs journées de travail, sans pour autant être comptés comme temps de travail. Sylvie, Karima et Sophie sont indemnisées 37 centimes du kilomètre quand elles se rendent du domicile d’un bénéficiaire dépendant au domicile d’une autre. Mais si un trajet a pour point de départ ou d’arrivée leur propre domicile, il n’est pas indemnisé. Idem si elles ont une coupure dans la journée. Comme toutes les aides à domicile, elles peuvent passer la journée à travailler tout en étant rémunérées seulement quelques heures. Les interventions ont souvent lieu tôt le matin ou aux heures des repas le midi et le soir, avec une coupure en début d’après-midi.
Aucune reconnaissance pour un boulot tellement nécessaire… Et encore les femmes (à 97% dans cette profession) qui encaissent. Poke @Cumulo@mastodon.fedi.bzh
Hiiii ça fait du bien de lire ça ! <3 Merci à l'auteurice. Et que les culs de dindes de personnes qui précarisent la recherche aillent courir pieds nus sur des bouts de verre sales.
Les doctorant·es qui se détourneraient de la recherche avant l’issue de leur thèse commettraient une faute ? Et s’ils et elles ne faisaient que se décourager devant une carrière impossible, où le ou la docteur·e doit enchaîner des contrats LRU qui imposent jusqu’à 400 heures annuelles d’enseignement, et donc abandonner l’idée de la recherche pour la formation à laquelle les auteur·es voudraient qu’ils et elles donnent remboursement ? Puis espérer obtenir l’un des postes de maître·sse de conférence, une poignée pour plus d’une centaine de candidat·es annuel·les, avec guère plus d’un SMIC à la clé ? Le fonctionnement de l’université repose d’aujourd’hui sur l’exploitation des précaires.
Et quel·les salarié·es devraient de surcroît rembourser leurs salaires s’ils ou elles choisissent de démissionner, qui plus est dans les règles de leur contrat, ou pire encore s’ils ou elles ne postulent pas à un nouveau contrat dans le même secteur à l’issue du leur ? Serait-on face à une obligation de non-concurrence qui se traduirait par le remboursement rétroactif des salaires passés ?
Nous soumettons enfin une idée aux auteurs. Lorsqu’un·e doctorant·e ne soutient pas sa thèse, ne satisfait pas le jury ou n’obtient pas la qualification aux fonctions de maître de conférences, pourquoi ne pas demander à son ou sa directeur·ice de thèse de rembourser les primes d’encadrement qu’il a touchées ?
:((((
Ça m'étonnerait même pas que le gouvernement ouvre des numéros verts posthumes…
L’autrice de ce témoignage est docteure en sciences humaines. Depuis plusieurs années, elle tente d’obtenir un poste de titulaire dans l’enseignement supérieur et la recherche.
C'est la merde à Pôle Emploi…
Nan mais la centralisation c'est bien. La gentrification c'est bien. Smart city, plein de nouveaux quartiers tout neufs… et des gens qui crèvent la dalle :(
Bordel de cul, on arrête de tout bousiller là ?
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-1000 pour cette immonde connasse.
En voilà un bon exemple :)