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Hiiii ça fait du bien de lire ça ! <3 Merci à l'auteurice. Et que les culs de dindes de personnes qui précarisent la recherche aillent courir pieds nus sur des bouts de verre sales.
Les doctorant·es qui se détourneraient de la recherche avant l’issue de leur thèse commettraient une faute ? Et s’ils et elles ne faisaient que se décourager devant une carrière impossible, où le ou la docteur·e doit enchaîner des contrats LRU qui imposent jusqu’à 400 heures annuelles d’enseignement, et donc abandonner l’idée de la recherche pour la formation à laquelle les auteur·es voudraient qu’ils et elles donnent remboursement ? Puis espérer obtenir l’un des postes de maître·sse de conférence, une poignée pour plus d’une centaine de candidat·es annuel·les, avec guère plus d’un SMIC à la clé ? Le fonctionnement de l’université repose d’aujourd’hui sur l’exploitation des précaires.
Et quel·les salarié·es devraient de surcroît rembourser leurs salaires s’ils ou elles choisissent de démissionner, qui plus est dans les règles de leur contrat, ou pire encore s’ils ou elles ne postulent pas à un nouveau contrat dans le même secteur à l’issue du leur ? Serait-on face à une obligation de non-concurrence qui se traduirait par le remboursement rétroactif des salaires passés ?
Nous soumettons enfin une idée aux auteurs. Lorsqu’un·e doctorant·e ne soutient pas sa thèse, ne satisfait pas le jury ou n’obtient pas la qualification aux fonctions de maître de conférences, pourquoi ne pas demander à son ou sa directeur·ice de thèse de rembourser les primes d’encadrement qu’il a touchées ?