1 lien privé
Après son éclosion en 2017, Mastodon a eu un regain d'intérêt depuis novembre dernier suite au rachat de Twitter par Elon Musk. Si le réseau de microblogging décentralisé basé sur Fediverse n'a pas vu tous les utilisateurs migrer soudainement, une part non négligeable de chercheurs y voit une opportunité pour parler plus librement.
Beaucoup de jeunes chercheurs bottent en touche quand on leur demande pourquoi ils ont choisi de réaliser une thèse. Pourquoi s'engager dans une telle aventure ? Quelles sont les conditions de travail qu'un jeune chercheur rencontre réellement durant sa thèse ?
Pas encore écouté, mais ça risque d'être intéressant. J'espère ne pas réveiller un syndrome post-traumatique 😶
Hiiii ça fait du bien de lire ça ! <3 Merci à l'auteurice. Et que les culs de dindes de personnes qui précarisent la recherche aillent courir pieds nus sur des bouts de verre sales.
Les doctorant·es qui se détourneraient de la recherche avant l’issue de leur thèse commettraient une faute ? Et s’ils et elles ne faisaient que se décourager devant une carrière impossible, où le ou la docteur·e doit enchaîner des contrats LRU qui imposent jusqu’à 400 heures annuelles d’enseignement, et donc abandonner l’idée de la recherche pour la formation à laquelle les auteur·es voudraient qu’ils et elles donnent remboursement ? Puis espérer obtenir l’un des postes de maître·sse de conférence, une poignée pour plus d’une centaine de candidat·es annuel·les, avec guère plus d’un SMIC à la clé ? Le fonctionnement de l’université repose d’aujourd’hui sur l’exploitation des précaires.
Et quel·les salarié·es devraient de surcroît rembourser leurs salaires s’ils ou elles choisissent de démissionner, qui plus est dans les règles de leur contrat, ou pire encore s’ils ou elles ne postulent pas à un nouveau contrat dans le même secteur à l’issue du leur ? Serait-on face à une obligation de non-concurrence qui se traduirait par le remboursement rétroactif des salaires passés ?
Nous soumettons enfin une idée aux auteurs. Lorsqu’un·e doctorant·e ne soutient pas sa thèse, ne satisfait pas le jury ou n’obtient pas la qualification aux fonctions de maître de conférences, pourquoi ne pas demander à son ou sa directeur·ice de thèse de rembourser les primes d’encadrement qu’il a touchées ?
Un beau tour d'horizon de ce qu'on fait avec les algues. Par un très chouette chercheur de #Roscoff !
Cette série de Binge Audio sur la recherche, faite par une ancienne doctorante.
Ça parle de choses bien concrètes. Bien palpables aussi…
Déçue par les difficultés qu’elle a rencontrées en préparant un doctorat sans financement à l’université, Megda Bentout, diplômée de Sciences Po, raconte comment elle continue ses recherches dans un autre cadre.
L’autrice de ce témoignage est docteure en sciences humaines. Depuis plusieurs années, elle tente d’obtenir un poste de titulaire dans l’enseignement supérieur et la recherche.
Déconstruction des mécanismes administratifs de la recherche.
Présents : évaluation sur le nombre de publications, paiement des articles à l'écriture, à la publication et à la lecture (argent public évidemment).
Futurs : 5 milliards prévus qui fondent et deviennent 104 millions, loi de programmation pluriannuelle de la recherche (selon le PDG du CNRS : « inégalitaire, darwinienne et vertueuse »).
La recherche publique, libre et désintéressée, va prendre cher.
Et la pétition qui va avec : https://www.change.org/p/le-pr%C3%A9sident-de-la-r%C3%A9publique-la-recherche-scientifique-a-besoin-d-un-plan-d-urgence
« À l’heure où les gouvernements nationaux et l’Union européenne mettent en place des programmes de sauvetage de l’économie et des entreprises, à la suite de la crise liée au Covid-19, la recherche publique de toutes disciplines, fondamentales ou appliquées, doit aussi être soutenue. En effet, la fermeture nécessaire des laboratoires de recherche (hors recherche Covid-19), bibliothèques et archives pendant la crise sanitaire a des conséquences négatives directes sur les projets de recherche, en particulier ceux portés par les jeunes scientifiques contractuels. Or, les mesures annoncées, jeudi 23 avril, par Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ne sont pas à la mesure des besoins. »
+1 huhu
+1
-1000 pour cette immonde connasse.